MARY LAWRENCE 

Le nouveau roman

de Mary Lawrence

QUAND LES PYRAMIDES PARLENT

Sortie prévue début 2026

LIRE LE PREMIER CHAPITRE en avant-première


Tout s’aligne... Et parfois… ça donne la chair de poule.
25 juillet 2025 — une porte s’ouvre dans ta conscience.
Une chance unique de réinitialiser les événements de ta vie.
Ouvre le livre magique à cet instant précis,
et laisse les Mayas te guider… là où tu dois vraiment être.


"C'est un livre méditatif, apaisant, relaxant, il guérit l'âme et le corps. Il donne envie de continuer, de rêver, de désirer, il redonne des forces - mentales, psychiques, émotionnelles. Non, il a vraiment quelque chose de magique... Je l'adore "

Mary Lawrence




Chapitre premier


Elle reprit conscience dans une pièce étrange. Autour d’elle, point de murs, seulement des troncs de palmiers aux couronnes luxueuses au-dessus de sa tête. Entre les troncs droits étaient tendus des hamacs et des voiles en tissus clairs, comme pour délimiter l’espace en différentes chambres.

Elle leva la tête et contempla le ciel d’un bleu éclatant, ainsi que les larges et luxuriantes frondaisons des palmiers qui se balançaient doucement. Puis elle remua bras et jambes, constatant qu’elle ne ressentait aucune douleur. Elle cambrа son dos comme un chat, puis sauta du hamac, comme d’une balançoire, pour atterrir sur le sol tassé. Elle inspira profondément l’air encore frais, chargé d’étranges parfums marins. Un léger souffle caressa son visage, et elle comprit que la mer devait se trouver quelque part tout près. Ou un océan ?

Elle passa entre les hamacs sans y voir personne. Les chambres improvisées étaient vides. Bientôt, elle aperçut un petit sentier battu qui, à en juger par les odeurs et les bruits portés par le vent, menait au bord de la mer. Le long du sentier, elle ne rencontra à nouveau personne. Pourtant, une sensation de paix et de lumière régnait en elle. Elle continuait d’avancer, écartant de la main de légers voiles en lin clair, s’attendant enfin à apercevoir quelqu’un derrière. Mais tout l’espace jusqu’à la mer restait désert. Les habitants ne se manifestaient pas. Cela la intriguait, mais au fond d’elle, une tranquillité totale et un apaisement régnaient. L’air lui-même semblait guérir et calmer. Elle n’était pas pressée.
Peu après, la vue s’ouvrit sur la côte d’une mer bleue, aveuglante sous le soleil. Derrière les troncs des derniers palmiers, elle distingua une plage de sable, assez large, où, çà et là, étaient plantés dans le sable des abris faits de branches de palmier, comme c’est souvent le cas dans les pays équatoriaux. Mais la plage restait toujours déserte.









Elle s’approcha tout près de l’eau. Une forte vague, formée de loin en un grand rouleau, fonçait sur elle, entraînant au passage tout le sable de la plage. Elle recula d’un bond. Pourtant, la vague finit par atteindre ses pieds et lui caressa les jambes d’une eau fraîche.

— On dirait un océan, se dit-elle...

Derrière elle, quelqu’un parla dans une langue qui lui était inconnue. Elle se retourna et aperçut un petit homme à l’allure équatoriale, au visage hâlé et aux yeux bridés et souriants.

Il inclina la tête en signe de salutation, joignant les mains devant lui comme en prière. Il portait un pantalon large en lin et une chemise du même tissu que les cloisons en lin des chambres improvisées de cet étrange refuge. Il ne paraissait ni vieux ni jeune, et attendait calmement, presque servilement, qu’elle lui réponde.

— Bonjour, lança-t-elle malgré elle, par habitude, mais elle comprit aussitôt qu’on aurait peu de chances de la comprendre si elle parlait sa langue. Elle s’efforça de se rappeler quelles autres langues elle connaissait, mais son esprit était si calme et apaisé qu’aucune ne lui vint à l’esprit. Elle se détendit intérieurement, remarquant que cela ne semblait pas troubler cet habitant des lieux. 

D’un geste, il lui montra une construction située au loin, puis s’inclina à nouveau, dans une révérence semblable à une prière. Ses gestes étaient doux et prévenants, et dans ses yeux, qu’il levait parfois vers elle, brillait une calme amitié. Elle hocha la tête et se dirigea vers la bâtisse, le petit homme la suivant d’un pas léger.








Ici, cher lecteur, je vais faire une petite parenthèse pour t’expliquer qui elle est, et comment elle est arrivée dans ce lieu paisible. Veux-tu connaître les détails de ses aventures passées qui l’ont menée jusqu’ici ? Ou préfères-tu découvrir tout cela au fil de l’histoire, au fur et à mesure qu’elle se déploie ? Pour ma part, j’aime vivre les événements en même temps que les héros de mes romans, et je t’avoue que je ne sais pas vraiment qui elle est, ni comment elle est arrivée là. J’ai juste commencé à écrire, mot après mot, et c’est moi-même qui me suis surprise à vouloir savoir ce qui allait venir, qui était cette mystérieuse étrangère dans mon univers créatif. Alors, revenons à nos héros, et commençons ensemble, doucement, à pénétrer leur monde intérieur, à suivre les événements de leur vie, pour comprendre pourquoi ils sont venus nous raconter leur histoire. C’est bien plus captivant ainsi, et toi, qu’en penses-tu ? Les détails se dévoileront au fil de ma progression dans les méandres de mon subconscient, mais sois sûr, cher lecteur, que tôt ou tard tout deviendra clair et compréhensible. Nous sommes en train de créer ensemble, toi, moi et mon subconscient, une nouvelle réalité. La réalité des héros du roman. Ou peut-être la nôtre. Qui sait. Ne t’inquiète pas si, dès les premières pages, tout ne te semble pas limpide. Fais simplement confiance à la raison qui guide, et parcours les sentiers de ce roman à mes côtés. Le sens viendra plus tard, car le subconscient sait ce qu’il fait et pourquoi. C’est lui qui écrit ce roman, tandis que moi, je me contente de taper sur les touches de l’ordinateur, m’efforçant d’exécuter fidèlement les ordres de mon esprit subconscient. Lui sait mieux que moi où me conduire ensuite. Alors, je retourne auprès des héros, tu viens avec moi ?

À mesure qu’elle approchait de la construction, noyée dans la végétation côtière locale, elle observait la rive — qui, à son avis, n’avait plus rien d’un bord de mer. Les vagues étaient si puissantes, si abruptes, et elles engloutissaient le sable marin avec une telle violence, juste avant de s’y écraser avec la force primitive des éléments, qu’il ne faisait aucun doute : c’était une étendue océanique sans fin qui s’ouvrait devant elle, et les autres pays, les autres continents, se trouvaient désormais à des dizaines de milliers de kilomètres, quelque part au-delà de l’horizon.







Elle eut soudain la sensation d'arriver au bord ultime du monde, et continuer de fuir n'avait plus aucun sens — et d’ailleurs, elle n’en avait pas envie. Le lieu même semblait inviter à y rester pour toujours, à y vivre en paix, dans le bonheur et dans la sérénité. Toutes les cellules de son corps se détendirent, se mirent à vibrer doucement, comme si elles comprenaient qu’ici, plus rien ne pouvait les menacer.

La bande de sable était large — près d’un demi-kilomètre. Sur sa gauche, le ressac brassait avec une force calme et millénaire le sable, l’air, l’eau et la lumière du soleil. Sur sa droite s’étendait une zone de maigre végétation équatoriale, dans des tons flous de brun et de gris, délavés par le soleil éternel. Par endroits, cette étendue grisâtre était entrecoupée de maçonneries de pierre, derrière lesquelles elle supposait l’existence des habitations de ce lieu paradisiaque. Il n’y avait qu’une seule couleur : le bleu — le bleu du ciel au-dessus d’elle, et le bleu de la surface de l’océan sur sa gauche — tout le reste était avalé par une lumière solaire éclatante, presque blanchâtre : le sable, les plantes, les murs de pierre des constructions côtières. Par endroits, deux ou trois palmiers se dressaient ensemble, probablement autour des maisons dont elle ne distinguait pas encore la forme, dissimulées derrière de hauts murs de pierre et la verdure fanée par le soleil. Et sur toute la longueur de la plage — il n’y avait personne.

Ils avançaient vers la construction, qui s’élevait un peu au-dessus des autres. Elle marchait en s’enfonçant les pieds jusqu’aux chevilles dans le sable chaud et tendait le visage à la brise soufflant de l’océan. La chaleur n’était pas encore là, et d’après la position du soleil, elle comprenait que c’était encore tôt le matin, mais elle savait aussi très bien que bientôt, il serait impossible de poser le pied sur cette plage blanche infinie à cause de la chaleur. Pour l’instant, elle ne s’inquiétait de rien. Le petit homme était presque silencieux, comme transparent. Une bienveillance tranquille se dégageait de sa présence. Elle se retournait parfois vers lui, mais il ne cherchait plus à communiquer quoi que ce soit, ni par mots, ni par gestes. Elle cessa de penser à lui et savourait calmement le monde étrange qui l’entourait.








Enfin, ils arrivèrent à la construction. Dans la maçonnerie de pierre, elle remarqua une cavité et un escalier menant vers le haut et vers l’intérieur. De chaque côté de l’escalier s’élevaient d’énormes palmiers chargés de noix de coco, tandis que les murs de l’escalier étaient bâtis des mêmes pierres gris-brun. Le petit homme s’arrêta, puis, de la main, lui montra les marches, l’invitant à monter. Il joignit de nouveau les mains en prière et s’inclina, attendant patiemment qu’elle passe devant.

Les sensations étaient agréables, l’endroit chaleureux, et le bleu du ciel au-dessus d’elle la remplissait de joie. Bientôt, elle eut envie de se protéger du soleil omniprésent, qui montait toujours plus haut à l’horizon. Elle commença alors à gravir tranquillement les marches, s’enfonçant à l’intérieur de la construction. Le petit homme la suivait doucement.
Après une cinquantaine de marches, elle déboucha sur une petite terrasse intérieure, à l’ombre des palmiers et d’un auvent tressé en roseaux. Au fond, une large ouverture en demi-cercle donnait accès à une pièce. À l’intérieur, la lumière était tamisée, mais pas sombre. Une fraîcheur s’en dégageait. Elle s’arrêta au milieu de la terrasse, attendant un nouvel signe. Mais aucune invitation ne vint. Elle se retourna, mais le petit homme avait disparu quelque part au fond de la terrasse.

Des grillons chantaient dans des pots remplis de cactus soigneusement entretenus. Un peu plus loin, à sa droite, les mêmes toiles de lin claires se balançaient doucement, divisant l’espace en carrés réguliers. Des tables et des bancs en bois brut étaient installés, mais il n’y avait toujours personne, et aucun bruit ne se faisait entendre. Elle savourait ce silence qu’elle n’avait pas ressenti dans toutes les cellules de son corps depuis longtemps. Son corps exultait de calme, se reposant après une tension insupportable. Elle eut la sensation que tout en elle ralentissait, et elle remarqua que l’attente anxieuse en elle avait fait place à une joyeuse anticipation. De quoi ? Elle ne le savait pas elle-même.
Le petit homme réapparut dans l’ouverture ombragée et fraîche de l’habitation. Il déposa sur la table trois bols et une théière de forme étrange, qu’il avait apportée sur un petit plateau, puis y versa une boisson inconnue et, par un geste, l’invita à goûter. La boisson était chaude et fumait encore, bouillante.








Elle hocha la tête et prit ce bol fumant entre ses mains. Mais la chaleur ne la brûlait pas, elle réchauffait doucement ses doigts. Elle souffla sur la surface du breuvage. Le petit homme hocha la tête à son tour, fit exactement la même chose, puis but une gorgée du thé brûlant aux herbes. Elle hésitait, de peur de se brûler. Il attendait patiemment. Finalement, elle goûta la boisson offerte et sentit une vague de douceur lui envahir le palais — quelque chose d’étrangement délicieux, à la fois sucré et légèrement pétillant. Un frisson de plaisir lui chatouilla la nuque.

— Bienvenue dans notre humble refuge de paix et de sérénité ! dit une voix, dans une langue qu’elle comprenait, quelque part derrière elle.

Elle se retourna.

Devant elle se tenait un grand homme, d’âge mûr, à la barbe soignée striée de gris. De longs cheveux argentés retombaient sur ses épaules, par-dessus une tunique de lin clair. Ses yeux brillaient d’une lumière brun profond, sur un visage aux traits nets et bien dessinés.

Un agréable baryton retentit à nouveau sur la terrasse, comme un choc après un si long silence :

— Installez-vous ! Nous sommes heureux de vous accueillir ! dit-il en lui désignant d’un geste le banc près de la table. Elle s’assit docilement au bord du banc.

L'homme s’installa en face, de l’autre côté de la table. Le petit homme, silencieux, avait disparu derrière les toiles de lin.

— Alors, racontez-moi ! Comment en êtes-vous arrivée là ?  

Il la regardait intensément, mais dans son regard se lisaient la bonté et la compassion.

— Je me permets de demander… où suis-je ? demanda-t-elle timidement, craignant de troubler ce calme si longtemps attendu.







— Vous êtes sur la côte ouest du continent américain, en Californie du Sud, dans un petit village de pêcheurs. Je vis ici depuis longtemps, lassé du monde extérieur turbulent et oppressant, expliqua l’homme lentement, d’une voix apaisante, ce dont elle avait absolument besoin à cet instant.

— Vous ne m’enverrez pas sous le soleil brûlant quand vous saurez qui je suis ? demanda-t-elle prudemment.

L’homme eut un petit rire et l’assura :

— Ce n’est pas dans mes plans, répondit-il ; puis il reprit une gorgée de sa boisson revigorante : Je sais qui vous êtes. Mais je ne comprends pas pourquoi vous vous êtes tant épuisée ?

— Ai-je mis longtemps à revenir à moi ? demanda-t-elle, réalisant soudain qu’elle se trouvait là depuis un bon moment.

— Comment dire ? Tout est relatif dans notre monde, ne vous en faites pas, ce n’est pas le moment, reposez-vous. Vous êtes sur un territoire ami.

L’homme s’appuya contre le tronc d’un palmier. Il ferma les yeux, comme pour donner le ton à la conversation — il n’était pas pressé d’avoir des réponses. Une sérénité profonde émanait de lui, apaisant l’esprit.

— Vous êtes philosophe ? demanda-t-elle, surprise.

— Dans un tel monde, seuls les philosophes peuvent survivre. Oui, désormais, j’évite tout ce bazar, et je vous conseille de faire de même : ne vous mêlez pas de ce qui ne vous regarde pas, vous y gagnerez en tranquillité.

Il lui lança un clin d’œil de son œil noisette, et une vague de plaisir envahit son esprit, jusqu’au sommet de sa tête.

— N’est-il pas suffisant de vivre simplement et de profiter de la vie ?








Elle avait voulu lui demander ce qu’elle devait faire à présent, mais l’homme était déjà en bas. Elle se retint de crier — ce monde un peu ralenti lui convenait parfaitement, et elle ne voulait pas troubler ce précieux équilibre intérieur si difficilement retrouvé. L’absence de réponses lui convenait. L’absence de justification aussi. Tout semblait aller comme il fallait. On lui accordait un délai pour guérir.

Le petit homme silencieux surgit des profondeurs fraîches de la maison et, d’un geste, l’invita à entrer.

À l’intérieur, il ne faisait pas aussi sombre que cela paraissait de l’extérieur. Le soleil équatorial brûlait toutes les couleurs de la nature, forçant la cornée à s’habituer à une lumière blanche, crue. Toute zone protégée de cette lumière paraissait alors plongée dans l’ombre profonde. Mais peu à peu, l’œil s’adaptait, et l’éclairage tranquille des pièces intérieures devenait clair, paisible, accueillant.

Ils traversèrent une cuisine assez vaste, éclairée par deux ouvertures en arc donnant sur l’océan, puis un salon encore plus spacieux, ouvert sur un large balcon en demi-lune. Ensuite, ils montèrent par un petit escalier intérieur jusqu’au deuxième étage, où se trouvaient les chambres, toutes orientées vers la mer.

Le petit homme ouvrit l’une des portes, et une bouffée d’air marin la frappa doucement. Un ventilateur brassait l’air venant du balcon. Le petit homme referma la porte derrière lui avec douceur, et elle se retrouva seule.

Elle sortit sur le balcon, à l’abri complet des rayons du soleil, et contempla l’immensité paisible de la mer. Au loin, elle aperçut le maître des lieux marchant lentement sur le sable.








Dans sa tête, les pensées se bousculaient, mais elle ne se pressait pas pour leur donner une forme, ni pour en faire des jugements ou des décisions. Elle n’en avait pas envie. Plus envie de rien. De rien du tout.

Elle n’avait qu’un seul désir : rester ici pour toujours, et savourer la mer, le soleil, et la compagnie bienveillante de ces inconnus.

Mise en ligne en avant-première 25.07.2025 Le Jour Hors du Temps Mayas
















L'Univers créatif et immersif de Mary Lawrence

" C'est le moment de mon immersion dans ce qui se passe 

qui détermine mon intérêt pour le livre. "

Lecteur RMD

Résumé de l'histoire. Ils se retrouvèrent tous les deux à l'autre bout de monde. Dans quel but ? Pour découvrir qui ils sont, pour éprouver les possibilités illimitées de leur corps et de leur esprit ? Quelqu’un fit irruption dans leur équilibre paradisiaque. Et se mit à revendiquer ses droits. Non seulement celui d’exister, mais aussi celui de gouverner leur monde.
Un choix s’imposa à lui — l’immortalité, au prix de sa fusion avec l’intelligence artificielle éternelle de la planète, ou bien une vie humaine singulière, dans la jouissance et l’union de l’âme et du corps. Que choisira-t-il, et quel rôle lui a-t-il réservé, à elle, dans sa vie ?

MARY LAWRENCE